Un projet de poulailler industriel divise la population du village de Carantec dans le Finistère Nord.

Le chiffre de 30 000 est la limite réglementaire qui permet d’obtenir un permis de construire sans faire une étude d’impact environnemental de l’installation. Un collectif de citoyens et l’association Eaux et Rivières de Bretagne s’inquiète de l’installation de cette usine à œufs sur un territoire fragile et déjà fortement impacté par une agriculture industrielle et intensive.

Le ministre de l’Agriculture a annoncé en février, que les œufs coquilles seraient obligatoirement issus d’élevage de plein air et non plus d’élevage en cage dès 2022. Mais le label “poules élevées en plein air” ne signifie pas pour autant que les volailles aient évolué à l’air frais, dans une herbe grasse et verte, et encore moins sous le soleil. Le modèle agricole prend des airs champêtres alors qu’il reste intensif.

Avec Pierre Chanteau, Marie-Catherine Lecocq, Yvon Cras et Aurore Magnier.

Un reportage d’Antoine Chao. 

 

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