Un cheptel pondeuse en hausse dans le Grand Ouest

Selon l’enquête de la section œuf de l’Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne (UGPVB) réalisée en décembre dernier, le cheptel de poules pondeuses de consommation devrait augmenter de 7,9 % à fin juin 2019, en hausse de 1,7 million de places. C’est ce que déclarent les onze organisations adhérentes situées en Bretagne, Pays de la Loire et Normandie. L’enquête UGPVB, presque exhaustive sur son périmètre, dénombre un potentiel de près de 22 millions de poules, c’est-à-dire près de 50 % du potentiel national. Deux dynamiques se croisent, avec d’un côté le parc en code 3 qui diminue de 2 millions de places (- 15 %) et de l’autre le parc alternatif qui s’accroît de 3,7 millions de places, dont 2,1 en plein air (+55 %) et 1,2 en Bio (+61 %). Mi 2019, l’alternatif représenterait 10,4 millions de places et 44 % du cheptel Grand Ouest. Le nombre d’éleveurs augmenterait de 23,5 % (+161), les bâtiments alternatifs étant de plus petite taille.

Incertitudes sur la dynamique nationale

Reste à savoir comment le marché absorbera une progression nette de 8 %, ce qui fait craindre un risque structurel de surproduction à Yves-Marie Beaudet, ex-président de la section. Aucune autre enquête régionale ou nationale n’est disponible pour permettre de savoir si cette dynamique est générale. Les annonces de réalisations hors Grand Ouest laissent à penser qu’il en est de même. La mise en place progressive de la base de données nationale en filière œuf ne donnera des chiffres précis qu’après un ou deux cycles de production (environ 2 ans).

Imprimer