
Thierry Masson, producteur d’œufs de poules élevées en cages à Locarn (Côtes-d’Armor) jusqu’en 2020, rêve de jours meilleurs. Après trois mises aux normes de ses poulaillers, il a changé de système de production. Mais déplore n’avoir obtenu aucune aide.
Blasé, il ne l’est pas. Thierry Masson qui, jusqu’en 2020, produisait des œufs de poules élevées en cages à Locarn (Côtes-d’Armor), est plutôt remonté. À 56 ans, l’éleveur, installé depuis 1994, a fait face à trois mises aux normes successives de ses poulaillers : en 1997, 2003, puis 2012-2013, pour finalement tourner définitivement la page de l’élevage en cages.
Conséquence : des dettes colossales.Aujourd’hui, il me reste plus de 300 000 € à rembourser à la banque
, rapporte-t-il. J’ai réinvesti 400 000 € pour changer de système de production. Et je n’ai bénéficié d’aucune aide.