Landerneau. Triskalia dénonce les attaques subies par la coopérative

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Ce mardi à 13 h 30, devant le siège de Triskalia environ 200 salariés de la coopérative agricole se sont rassemblés, au côté de Georges Galardon, son président et de Dominique Ciccone, son directeur général, pour dire leur ras-le-bol après les attaques de faucheurs volontaires sur le site de Glomel puis à la suite de propos tenus par un collectif de soutien aux victimes de pesticides chez un éleveur en litige avec Triskalia. 700 personnes en tout, ont ainsi manifesté sur 14 sites du groupe.

Près de 200 salariés, qui se sentent aussi attaqués dans leur travail, étaient présents devant le siège de Triskalia ce mardi après-midi et de nombreux salariés et agriculteurs élus se sont aussi rassemblés sur 14 sites du groupe en Bretagne, comme à Quimper.

Les raisons de la colère

Lundi 27 août, des faucheurs volontaires ont pénétré sur le site Seveso de Glomel, « commettant de nombreuses dégradations. Nous avons porté plainte », précise Georges Galardon.

Le 29 août, un collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest organisait une conférence de presse chez un éleveur des Côtes-d’Armor, au sujet d’une erreur de livraison d’aliment. « Ce collectif évoque un scandale sanitaire alors que les analyses du lait sont conformes », dénonce à son tour Dominique Ciccone.

Salariés et élus, rassemblés ont ainsi souhaiter affirmer ce mardi que « s’attaquer à une entreprise, ces aussi s’attaquer à ses adhérents, à ses salariés, aux familles. Que l’entreprise dépeinte par ces détracteurs ne correspond pas à la réalité et que leur engagement et leur souci du travail bien fait ont permis de construire un groupe coopératif responsable », martèle le président-directeur-général.

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