Kerleshouarn. Deux bâtiments XXL pour poules pondeuses bio

À Kerleshouarn, à Gourin, Jean-Michel Bouédec et Romain Le Bihan ont fait le choix d’investir dans d’imposants bâtiments, pour une activité de poules pondeuses bio. Les deux associés organisaient une opération portes ouvertes, vendredi dernier, dans deux poulaillers flambant neufs à l’architecture originale.

On est bien loin de l’élevage en batterie. À Kerleshouarn, Jean-Michel Bouédec et Romain Le Bihan ont investi dans d’imposants bâtiments, pour une activité de poules pondeuses bio. Une opération portes ouvertes, était organisée, vendredi dernier.

Jean-Michel Bouédec et Romain Le Bihan ont investi dans un outil de travail ultramoderne pour faire de la poule pondeuse bio. (DIDIER ROBIN)

Deux mastodontes ultramodernes

Commencés en février, les travaux sont terminés depuis le début de ce mois de juin. Deux immenses poulaillers sont récemment sortis de terre à Kerleshouarn. « Nous faisions déjà de la poule pondeuse bio à Roudouallec, ainsi que de la volaille de chair, principalement de la dinde, à Gourin. Nous avons tout vendu pour nous lancer dans un nouveau projet », explique Jean-Michel Bouédec.

Les deux nouveaux bâtiments de Kerleshouarn, absolument identiques, sont impressionnants. Ils ont été construits par le groupe Le Triangle, une entreprise de construction de Saint-Hilaire-la-Gravelle, dans le département du Loir-et-Cher. Deux mastodontes ultramodernes de 160 m de long (entre 80 et 100 m pour un poulailler classique) pour 14 m de large. Des bâtiments qui interpellent car le toit est en demi-lune et non pas en bi pente comme les poulaillers traditionnels.

Premiers lots, le 4 juillet

Les premiers lots de poules pondeuses bio sont attendus pour le 4 juillet : 12 000 poules dans chacun des deux bâtiments. Six poules par m². Ces dernières bénéficient d’un éclairage naturel ainsi que de litière, de perchoirs et de nids. Elles ont un accès à l’extérieur et disposent d’au moins 4 m² chacune sur ce parcours. Les activités d’exploration, de grattage et de picorage sont les activités préférées des poules, elles y consacrent la majorité de leur temps. Cet accès à l’extérieur est donc essentiel pour leur bien-être.

« Pourquoi le bio ? ». « C’est dans notre philosophie, et puis la demande est là, il faut la suivre »,

Pas plus de 3 000 poules ensemble

« Chaque bâtiment est divisé en quatre car il ne peut pas y avoir plus de 3 000 poules ensemble. En extérieur, elles sont aussi séparées. C’est dans le cahier des charges », précise Jean-Michel Bouédec. « Pourquoi le bio ? ». « C’est dans notre philosophie, et puis la demande est là, il faut la suivre », répond Romain Le Bihan. Les deux associés travaillent en étroite collaboration avec la coopérative Le Gouessant qui fournit les poulettes à 17 semaines, ainsi que l’aliment bio. Au bout d’un an, ces poules sont réformées.

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/morbihan/gourin/kerleshouarn-deux-batiments-xxl-pour-poules-pondeuses-bio-26-06-2019-12322771.php#UM0y66f2lIrPOhf1.99

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