Étranglés par les charges, les producteurs d’œufs dans le dur : « Notre marge fout le camp »

Les producteurs d’œufs, plombés par les charges, ont manifesté leur désarroi devant le siège de Carrefour le 11 février. Emmanuel Merceron, de Moutiers-sous-Chantemerle, était du voyage.

Pour créer le parcours de ses poules pondeuses, Emmanuel Merceron a réalisé des plantations et protections. Un investissement de 8 000 €.

Pour créer le parcours de ses poules pondeuses, Emmanuel Merceron a réalisé des plantations et protections. Un investissement de 8 000 €. | CO – FABIEN GOUAULT

La grogne des producteurs d’œufs s’est traduite par une mobilisation devant le siège du groupe Carrefour, dans l’Essonne, le 11 février. L’enseigne est pointée du doigt comme étant la plus réticente à appliquer des revalorisations de prix jugées vitales pour la filière.

Installé à Moutiers-sous-Chantemerle, commune de Moncoutant-sur-Sèvre, Emmanuel Merceron a fait le déplacement en région parisienne. Une évidence à ses yeux pour dénoncer ces grands groupes qui se contrefoutent de la loi Egalim. Carrefour est le dernier à traîner les pieds pour appliquer la haausse attendue. Habituellement, c’est plutôt Leclerc le mauvais élève​. L’augmentation au cœur de ces discussions est de l’ordre de deux centimes sur chaque œuf vendu en conventionnel et cinq centimes pour les œufs bio.

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