Meunet-Planches. Après quinze ans dans la grande distribution, Christelle Claveleau a créé son entreprise d’élevage de volailles de plein air.
Elle voulait devenir son « propre chef », « travailler en plein air », « profiter de la famille » et « vivre au plus près de la nature »… Autant d’arguments qui ont poussé Christelle Claveleau, 36 ans, à négocier en janvier 2016, une rupture conventionnelle à l’Intermarché d’Écueillé, pour quitter le poste qu’elle occupait, depuis quinze ans. Son rêve : s’installer avec ses deux enfants et son nouveau mari à Meunet-Planches, dans la ferme céréalière de celui-ci, aux « Villerets ». Mais surtout, « se dégager son propre salaire ».
100.000 euros d’investissement En juillet 2016, elle a ainsi commencé un stage d’installation avec la chambre d’agriculture, avec l’objectif de créer son entreprise d’élevage, d’abattage et de vente de volailles de plein air : poulets cous nus, pintades et autres poules pondeuses. Coût total estimé du projet : « 100.000 €, dont 40 % potentiellement subventionnables par le contrat de Pays, la Région et l’Europe ».
Les travaux ont commencé le 1er septembre. Aux quatre parcs de 1.000 m² chacun qu’elle a déjà fait construire, s’ajoutent une salle de préparation de 100 m² et un laboratoire de 80 m² en cours de finition. Il se divise en quatre espaces, soigneusement séparés pour respecter les normes d’hygiène : sas d’entrée, salle d’abattage, salle d’éviscération et chambre froide. Si la mise en service est prévue pour février, une centaine de volailles à l’engraissement, achetées auprès d’un volailler des Deux-Sèvres à Saint-Août, gambadent déjà dans leurs enclos. En attendant un nouvel arrivage de cent gallinacés supplémentaires, dans les jours à venir.
Il faut dire que les commandes de clients affluent déjà, notamment de groupements d’employés, attirés par une démarche qui se veut « raisonnée ». Car l’entreprise de Christelle est à l’image de la vie qu’elle mène avec son mari dans l’exploitation familiale de ce dernier : en harmonie avec la nature. Si un quart de l’alimentation de ses volailles – les aliments de printemps, stockés sous forme de minéraux – provient d’une coopérative voisine, tout le reste est issu des cultures de leur exploitation : blé, maïs et pois, pour certains transformés en farine directement par son mari. Plusieurs entreprises du secteur se sont déjà déclarées intéressées par ces ventes en circuit court. Les particuliers ont, eux, la possibilité de commander tel ou tel type de volailles, à la taille et l’âge souhaités, et de venir les chercher dès le lendemain. Objectif affiché : deux mille six cents volailles à l’année.
Les volailles de Christ’Ailes, lieu-dit « Les Villerets », à Meunet-Planches. Contact : tél. 06.89.56.28.86.
100.000 euros d’investissement En juillet 2016, elle a ainsi commencé un stage d’installation avec la chambre d’agriculture, avec l’objectif de créer son entreprise d’élevage, d’abattage et de vente de volailles de plein air : poulets cous nus, pintades et autres poules pondeuses. Coût total estimé du projet : « 100.000 €, dont 40 % potentiellement subventionnables par le contrat de Pays, la Région et l’Europe ».
Les travaux ont commencé le 1er septembre. Aux quatre parcs de 1.000 m² chacun qu’elle a déjà fait construire, s’ajoutent une salle de préparation de 100 m² et un laboratoire de 80 m² en cours de finition. Il se divise en quatre espaces, soigneusement séparés pour respecter les normes d’hygiène : sas d’entrée, salle d’abattage, salle d’éviscération et chambre froide. Si la mise en service est prévue pour février, une centaine de volailles à l’engraissement, achetées auprès d’un volailler des Deux-Sèvres à Saint-Août, gambadent déjà dans leurs enclos. En attendant un nouvel arrivage de cent gallinacés supplémentaires, dans les jours à venir.
Il faut dire que les commandes de clients affluent déjà, notamment de groupements d’employés, attirés par une démarche qui se veut « raisonnée ». Car l’entreprise de Christelle est à l’image de la vie qu’elle mène avec son mari dans l’exploitation familiale de ce dernier : en harmonie avec la nature. Si un quart de l’alimentation de ses volailles – les aliments de printemps, stockés sous forme de minéraux – provient d’une coopérative voisine, tout le reste est issu des cultures de leur exploitation : blé, maïs et pois, pour certains transformés en farine directement par son mari. Plusieurs entreprises du secteur se sont déjà déclarées intéressées par ces ventes en circuit court. Les particuliers ont, eux, la possibilité de commander tel ou tel type de volailles, à la taille et l’âge souhaités, et de venir les chercher dès le lendemain. Objectif affiché : deux mille six cents volailles à l’année.
Les volailles de Christ’Ailes, lieu-dit « Les Villerets », à Meunet-Planches. Contact : tél. 06.89.56.28.86.
