Brigitte et Bruno Le Berre « baignent » dans la volaille depuis le début des années 80 et ont su s’adapter aux exigences de la production, du marché ou de la réglementation.
« En 2012, on a laissé tomber les cages pour un système de volière plein air et on est passé de 36 000 à 22 000 pondeuses » explique Brigitte Le Berre. « Auparavant, nous avions installé un système de séchage de fientes pour mieux les valoriser », poursuit-elle.
Un nouveau virage
Après douze ans dans l’agroalimentaire, leur fils, Romain, 32 ans, et qui a grandi dans ce milieu, a bien réfléchi avant d’intégrer la cellule familiale. Une fois tout planifié, avec l’aide de la technicienne ponte du groupe Nutréa, Nathalie Le Yaouanq – Guillemot, il s’est finalement lancé à son tour dans la saga familiale. De là naît un projet de 18 000 pondeuses supplémentaires. Un projet qui a nécessité l’acquisition de foncier pour étendre la surface à disposition des 40 000 pondeuses de l’élevage qui, aujourd’hui, ont 16 hectares pour gratter et se défouler !
Optimisation des bâtiments et du travail
Ce projet s’articule autour d’un centre de conditionnement central relié aux deux anciens poulaillers et le nouveau, un centre pensé et réfléchi pour faciliter le travail quotidien et vers lequel convergeront les 40 000 œufs journaliers….
L’arrivée de Romain auprès de ses parents, qui approche la « soixantaine », est aussi pour eux, dans les années à venir, un gage de transmission d’un élevage qu’ils ont créé et développé à taille humaine.
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