Du code 3 à la volière

Pour plus de 2/3 des bâtiments équipés de cages aménagées, l’échéance de remboursement de la mise aux normes de 2012 se situe entre 2022 et 2026 selon les résultats de l’enquête conduite dans le cadre de l’étude Avenir des élevages de pondeuses. Malgré cela, la transformation du parc standard est déjà entamée (20 % à fin 2019 d’après les premières estimations) et se fait essentiellement vers du code 2.

« La volière apparaît être le meilleur système pour remplacer la cage et ne pas trop perdre en capacité de production, avec un coût de conversion qui varie entre 16 et 20 €/place auquel il faut rajouter le coût du foncier pour un élevage plein air », aprécisé Romaric Chenut (Itavi) début décembre à la journée Itavi oeufs de consommation.

Toutefois, pour l’éleveur, passer de la cage à la volière, c’est un peu comme changer de métier : il faut être plus observateur, plus réactif et la charge de travail est également accrue. Du côté des animaux, « les blessures et la fatigue sont plus importantes en lien avec les déplacements verticaux et horizontaux », signale-t-il.

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