Agriculture. 100 000 ha cultivés en bio en Bretagne

La filière bovine, comme l’ensemble de l’agriculture bio, connaît une belle progression en Bretagne, tirée notamment par la demande des bouchers, des grandes surfaces, et de la restauration collective.

L’agriculture biologique a connu une progression importante en Bretagne en 2017 : le cap des 100 000 ha cultivés a été franchi.

Avec 12 % de progression entre fin 2016 et fin 2017, la barre des 100 000 ha cultivés en agriculture biologique a été franchie au cours de l’année dernière en Bretagne : c’est ce que relève l’Observatoire régional de la production biologique, qui vient de publier les chiffres consolidés 2017.

Globalement, l’ensemble des filières agricoles bio suit la même dynamique de croissance entre 2016 et 2017, dans le fil de l’évolution de années précédentes.

Des vergers engagés en bio

Les surfaces en fruit progressent de 21 % (il s’agit principalement de vergers engagés en bio), celles cultivées pour les légumes de 12 %.

Près des trois quarts des surfaces cultivées en bio le sont en herbage et fourrage. Les productions animales connaissent également une belle progression : le cheptel des vaches allaitantes a progressé de 11 %,

Celui des chèvres laitières et celui de brebis à viande augmentent de 15 %. On notera que le nombre des brebis laitières, qui avait connu une progression importante au cours des années écoulées, marque le pas avec une progression de 3 % seulement en 2017.

Enfin le cheptel breton de truies mères augmente de 12 % (après trois années de baisse). Pour l’Observatoire de la production bio, « l’intérêt grandissant de la production de porc bio chez certains opérateurs bretons laisse présager la poursuite de ce développement en 2018 via l’émergence d’ateliers de taille moyenne nettement supérieure à celle observée jusqu’alors ».

Poulets de chairs : une progression de 80 %

Enfin le cheptel de poules pondeuses a progressé de 26 % en 2017. Et celui de poulets de chairs de 80 % ! Une évolution qui est notamment liée à l’émergence d’une filière bio en circuit long, avec la conversion d’ateliers existants, là où cette production concernait jusqu’ici essentiellement de petits ateliers et une vente en circuit court.

 

 

 

 

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