SAINT-DENIS-D’ANJOU, LE VILLAGE AUX 100 000 POULES PONDEUSES

Depuis quelques mois, des demandes de permis de construire particulières se présentent en mairie : la construction de poulaillers… pour des poules pondeuses ! Si les poulaillers, pour la production de poulets, ont de tout temps existé à Saint-Denis-d’Anjou, plus récemment, c’est la population de poules pondeuses qui s’est développée pour atteindre le nombre de plus de 100 000 à ce jour. Et ces dernières ne produisent pas toutes pour les mêmes destinations.

Chez Johan et Stéphanie Barbé, ce sont désormais 40 000 poules rousses dont les œufs sont destinés à la reproduction, dans le cadre du label Loué. Si le premier poulailler date d’il y a plus de 30 ans, un quatrième devrait être opérationnel d’ici la fin de l’année.
Parmi toutes ces poules, des coqs qui permettent de produire des œufs fécondables qui sont ensuite transférés en couvoir à Loué. Au quotidien, les exploitants suivent un cahier des charges très précis pour la gestion des poulaillers, la nourriture des poules…
Ici, les poules restent confinées dans le poulailler.

Un cahier des charges strict

Ce qui n’est pas le cas des 6 000 poules pondeuses de l’exploitation d’Adrien Hubert, dont les œufs sont destinés directement à la consommation. « Installé avec mes parents, je souhaitais diversifier l’activité de l’exploitation basée notamment sur les vaches allaitantes », précise Adrien Hubert qui a retenu le label Loué. Là aussi, le cahier des charges est très strict.
Au quotidien, ces poules rousses sortent en plein air après la ponte en fin de matinée et rentrent à la tombée de la nuit. Elles produisent plus de 5 000 œufs par jour triés et vendus à Loué. S’ils répondent aux normes de calibre et d’état, ils sont sélectionnés pour la vente directe au public ; les autres seront transformés dans l’industrie agro-alimentaire. Après une année sur site, les poules partent à l’abattoir et, après un mois de vide-sanitaire, une nouvelle génération arrive.

12 hectares pour 30 000 poules

Deux autres poulaillers ont récemment vu le jour, mais cette fois pour accueillir des poules de plein air dont les œufs sont destinés à la transformation pour l’industrie agro-alimentaire (mayonnaise, viennoiseries, pâtisseries, glaces…).

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