Oeufs contaminés: nouveau plan de gestion de crise

 

La Commission européenne va plancher sur un nouveau plan de gestion des crises sanitaires en réponse au scandale des oeufs contaminés qui a éclaté pendant l’été, écartant toute sanction contre des Etats membres, a-t-elle annoncé aujourd’hui “Ce n’est pas une affaire de sanctions”, a déclaré le commissaire européen à la Santé Vytenis Andriukaitis, précisant que chaque Etat membre avait agi dans le cadre de sa législation nationale.

La Commission s’est engagée à “développer un plan de gestion pour des incidents liés à l’alimentation humaine et animale”, dans lequel son rôle de coordination serait renforcé. Elle s’est donnée aussi comme “priorité” de mieux lier les deux systèmes d’alerte, FFN et RASFF, et examinera la possibilité de les combiner sur une plateforme commune.

Les participants à la réunion d’aujourd’hui se sont également mis d’accord pour travailler à la création de postes d’officiers de liaison, “points de contact” sur des dossiers alimentaires.

Le commissaire Andriukaitis s’est exprimé à la sortie d’une réunion entre hauts responsables sur cette crise des oeufs contaminés, dont une dizaine de ministres venus en personne, présentée non comme une réunion d’urgence mais comme une rencontre pour “tirer des leçons”.

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La contamination d’oeufs et produits transformés au fipronil, un anti-parasite interdit dans la chaîne alimentaire, a touché 25 des 28 pays de l’UE (à l’exception de la Croatie, de la Lituanie et du Portugal). Elle est liée à l’utilisation frauduleuse de fipronil dans des poulaillers traités contre le pou rouge par une entreprise néerlandaise, liée à un fournisseur belge de produits sanitaires. Ces deux sociétés sont visées par des enquêtes judiciaires en Belgique et aux Pays-Bas.

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