Les services de l’État ont procédé, ce mardi, à une enquête de traçabilité au sein de l’entreprise Igreca, spécialiste des ovoproduits, à Seiches-sur-le-Loir, près d’Angers. Igreca a importé des lots d’œufs potentiellement contaminés à l’insecticide fipronil en provenance des Pays-Bas.
La Direction départementale de protection des populations de Maine-et-Loire (DDPP) a procédé, ce mardi, à une enquête de traçabilité au sein d’Igreca, l’une des sociétés françaises concernées par la contamination d’œufs au fipronil à Seiches-sur-le-Loir. L’entreprise spécialisée dans les ovoproduits – produits dérivés de l’œuf – a identifié « les lots de produits finis fabriqués à partir » de ces œufs.
« Les meilleures dispositions sont prises »
« Les meilleures dispositions sont prises et nous travaillons en lien étroit avec les autorités, les fournisseurs, les clients pour le traitement de ce dossier », assure la direction d’Igreca.
Concernant ces matières premières, « il s’agit de 30 000 œufs de fournisseurs hollandais à comparer aux 4,5 millions (d’œufs) que nous cassons tous les jours […] Nous n’avions évidemment pas connaissance de la non-conformité de ces marchandises », poursuit le communiqué.
« Nous sommes une entreprise sérieuse tournée vers l’international et qui réalise 70 % de son chiffre d’affaires à l’export », souligne la société.
« Leader mondial »
Sur son site internet, Igreca se présente comme « une entreprise familiale », « leader mondial en ovoproduits depuis 1947 ». La société emploie 120 personnes à la production et exporte ses produits dans près d’une centaine de pays.
Partie des Pays-Bas, la contamination au fipronil, une molécule toxique, à entraînée la destruction de millions d’œufs à travers l’Europe. Au moins deux entreprises françaises ont reçu des livraisons de produits contaminés.