La ferme de Beaupré de Lanrodec (Côtes d’Armor) est connue par beaucoup de familles de la région. Elles sont nombreuses à avoir adopté une poule élevée là-bas !
Rouge, noire, grise ou blanche, la poule pondeuse est partout : à la campagne, mais aussi de plus en plus dans les jardins des villes. Une mode qui n’est pas pour déplaire à Alexandre Querrec, le propriétaire de la ferme avicole de Beaupré, à Lanrodec (Côtes d’Armor) dont c’est la spécialité.
« À la campagne, on regarde d’abord le rendement ; à la ville, l’ornement. On privilégie les poules blanches, noires, grises… »
A la tête de la ferme avicole de Beaupré depuis juin 2016, Alexandre Querrec est un spécialiste de la volaille et notamment de la poule pondeuse. Il en vend entre 15 000 et 20 000 par an directement à la ferme, mais aussi sur une quinzaine de marchés de la région (de Plouigneau à Lanvollon, de Callac à Paimpol).
À vos CV !
Ces dernières années, avoir des poules pondeuses dans son jardin est devenu une vraie tendance. Et ça dure.
« Je vais continuer de développer les marchés », confie d’ailleurs le jeune chef d’entreprise de 27 ans, qui recrute des vendeurs pour venir compléter son équipe, composée de 5 personnes actuellement. Pour accompagner cet essor, la ferme de Beaupré propose aussi des poulaillers et de l’aliment.
La grosse période de vente reste d’avril à septembre et notamment les périodes de vacances scolaires.
Les gens viennent avec les enfants. C’est l’occasion pour eux de voir comment ça se passe »
Les œufs de la poule
Et d’ailleurs si les poules retrouvent les petits jardins des villes, c’est souvent grâce aux enfants. Faciles à approcher, ces poules pondeuses ont beaucoup d’atouts, pédagogiques notamment
Quel plaisir pour eux d’aller chercher les œufs ! Les enfants savent d’où viennent les œufs comme ça. »
Une évidence pour les petits qui ont grandi dans une ferme, mais pas forcément pour tous les autres !
La poule recycle aussi naturellement bon nombre de déchets et ne prend pas beaucoup de places (même s’il est conseillé d’en adopter au moins deux). Et c’est un animal de compagnie facile à adopter.
Autres conseils ? Bien clôturer les poulaillers parce que les renards, les belettes et autres n’hésitent pas quand ils le peuvent à leur rendre visite.
Ne pas forcément préférer les grosses poules qui font de gros œufs. « Mieux vaut privilégier la régularité. » Côté budget, il faudra compter 11 ou 12 €, selon la race, par poule. Aux alentours de 150 € pour un poulailler.
Pratique. Ferme de Beaupré. Tél.02 96 32 62 79.