Lamballe. Le bien-être des volailles reste la priorité de l’aviculteur

Depuis plus de vingt ans, Gaëtan Boishardy élève des poulettes, à Maroué en Lamballe (Côtes-d’Armor). Au fil des années, il n’a cessé d’améliorer le bien-être de ses volatiles.

Gaëtan Boishardy, 44 ans, débute en 1997 au côté de sa mère à l’EARL du Clos-du-Puits, à Maroué, en Lamballe, avec un poulailler d’une capacité de 40 000 poules pondeuses en cage. Puis un deuxième en 2001.

En 2012, il décide d’arrêter l’élevage en cage. « J’ai transformé les bâtiments pour l’élevage de poulette en volière, bien moins rentable que l’élevage en cage », constate l’aviculteur.

Rester dans la proximité

Une décision que l’éleveur a prise après un séjour outre-Rhin. « J’ai eu l’opportunité de visiter des sites précurseurs en matière d’élevage. Notre métier demande beaucoup de rigueur et d’exigence et une maîtrise technique irréprochable », précise l’éleveur.

En 2015, un troisième bâtiment voit le jour, destiné au bio. Et c’est avec son partenaire le Gouessant qu’il va réfléchir à tous les aménagements possibles pour veiller au bien-être des lots de 6 000 à 12 000 poulettes, qui resteront sur le site quatre mois et demi. Durant cette période, elles seront élevées sans antibiotiques et sur de la paille bio.

Faciliter le travail

Un système innovant de perchoirs suspendus a été intégré dans ce nouveau bâtiment. « Complètement automatisés, les plateaux sont d’abord disposés au ras du sol avant d’être surélevés, en fonction de la croissance des volatiles de façon à les stimuler et leur apprendre à se percher, explique l’aviculteur. Un système conçu aussi pour faciliter le travail. »

Après quatre mois et demi chez Gaëtan, les poulettes partiront terminer leur croissance chez un autre éleveur plein air.

Lors du nettoyage des bâtiments, la litière sert à faire du compost bio. Gaëtan Boishardy travaille actuellement sur la construction de son quatrième site d’élevage de poulettes plein air alternatif, avec une capacité d’accueil de 30 000 bêtes.

Comme pour le reste de son activité, il sera conseillé par Nathalie Mordelet, responsable technique en pondeuses et poulettes, au Gouessant. « Nous prenons conjointement les décisions sur la nourriture, les structures… », conclut l’éleveur.

Ouest-France   

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