Dans le cadre de la gestion de la crise liée à l’usage frauduleux de fipronil, les contrôles renforcés demandés par Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, confirment l’absence de fipronil dans les œufs français.
Fin août 2017, un plan de contrôle et de surveillance a été diligenté par la Direction générale de l’Alimentation et la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes. Le bilan définitif des enquêtes qui vient d’être obtenu confirme l’absence de tout risque pour la santé publique.
Sur l’ensemble des 781 prélèvements effectués sur le territoire, seul un résultat s’est avéré non conforme pour des muffins fabriqués en Belgique et retirés de la vente dès le 18 septembre 2017.
Bilan chiffré
I- Plan de contrôle ciblé sur les produits issus des établissements ayant reçu des produits suspects d’être contaminés ou à risque compte tenu de leur provenance.
- 127 prélèvements effectués : tous se sont révélés conformes.
II- Plan de surveillance aléatoire dans les points de vente du territoire
- 654 prélèvements effectués dont 112 sur des produits à base de viandes de volailles et 542 sur des produits à base d’œufs
- 653 analyses conformes ( absence de résidus)
- 1 prélèvement non conforme (muffins fabriqués en Belgique)
- Répartition des prélèvements : 76% dans la grande distribution, 9% dans la restauration collective et 15% dans la restauration commerciale.
Les résultats obtenus sur les produits alimentaires confirment les précédentes conclusions de l’enquête conduite en élevage qui avait permis d’exclure tout usage de fipronil dans les élevages français.
Au final, le bilan des enquêtes menées sur le territoire national par les services des Directions Départementales en charge de la protection des populations (DDePP) est positif et rassurant. Il ne doit pas pour autant occulter le travail qui reste à conduire pour optimiser le dispositif de lutte contre la fraude alimentaire. Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation confirme son engagement à faire avancer ce dossier au niveau européen afin d’assurer la bonne information et la protection du consommateur.
Si les enquêtes officielles sur les produits alimentaires ne sont pas closes, les données obtenues s’avèrent d’ores et déjà représentatives et favorables, notamment en terme d’absence de risque pour la santé publique.
Le travail engagé par le ministère de l’agriculture et de l’alimentation au niveau européen se poursuit pour optimiser le dispositif de lutte contre la fraude alimentaire.