Doux : le tribunal de commerce en audience ce soir à Rennes

Les choses s’accélèrent concernant le sort du groupe volailler Doux, ses 1 200 emplois de salariés et plusieurs centaines d’éleveurs en Bretagne et Pays de la Loire | AFP

Les choses s’accélèrent concernant le sort du groupe volailler Doux, ses 1 200 emplois de salariés et plusieurs centaines d’éleveurs en Bretagne et Pays de la Loire. Le tribunal de commerce de Rennes se réunit dès ce soir.

Alors que se tient actuellement à Chateaulin, siège de Doux, un nouveau comité central d’entreprise (CCE), on apprend que les choses s’accélèrent concernant le sort du groupe volailler, ses 1 200 emplois de salariés et ses plusieurs centaines d’éleveurs en Bretagne et Pays de la Loire. Ce CCE se déroule en présence des actionnaires, dont le principal, Terrena, ainsi que de Denis Lambert, PDG de LDC, premier groupe français de volaille (Poulets de Loué, Le Gaulois, Marie, Maître Coq, etc.).

Ce dernier est à la tête d’une offre concertée de reprise qui a pris forme la semaine dernière et associe l’autre actionnaire, minoritaire, le groupe saoudien Al Munajem, ainsi que Terrena, Triskalia et de nouveaux investisseurs pour l’activité de Plouray.

Une autre offre est en lice et sera examinée par le tribunal de commerce, proposée par le groupe volailler intégré MHP, basé en Ukraine.

C’est finalement dès ce soir que le tribunal de commerce de Rennes se réunira. À l’ordre du jour, la déclaration de cessation de paiement demandée par les actionnaires, qui font face à des pertes de 36 millions par an depuis la reprise il y a deux ans.

Le tribunal devra se prononcer sur cette cessation de paiement, puis sur la suite à donner. Sans doute une liquidation judiciaire, qui permettra d’apurer les dettes et de neutraliser le risque d’amende de 85 millions d’euros susceptible d’être exigée en fin de semaine par le tribunal administratif de Rennes.

Il pourrait également prononcer une poursuite d’activité limitée dans le temps permettant un transfert des actifs au futur repreneur.

À ce jour, c’est l’offre coordonnée par LDC qui a le soutien des syndicats de salariés ainsi que des actionnaires actuels et des régions Bretagne et Pays de la Loire.

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