Le groupe de distribution Carrefour a lancé mi-septembre des œufs de la start-up Poulehouse, dont le slogan est « l’œuf qui ne tue pas la poule ». Il propose deux produits : la boîte de six œufs bio à 5,99 euros – près du double d’un produit équivalent – et des œufs non bio à 3,99 euros. Les œufs bio proviennent de 4 000 poules issues du sexage « in-ovo » réalisé par la société allemande Seleggt, dont la méthode de dosage hormonal écarte les mâles à neuf jours d’incubation. L’ONG Welfarm a salué « une première en France » et appelle le ministère de l’Agriculture et la filière œufs à « mettre en place cette technologie dans les couvoirs français ». Fabien Sauleman, le cofondateur de Poulehouse était présent au Space pour promouvoir sa démarche auprès des sélectionneurs et accouveurs. Pour Lorène Jacquet, responsable du pôle campagne à Welfarm, « le ministère de l’Agriculture doit favoriser cette transition en soutenant la méthode d’ovosexage la plus aboutie et la sécuriser en fixant une échéance légale pour la fin de l’élimination des poussins ».
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