LES RÉSULTATS DU CONTRAT-PROGRAMME ONT ÉTÉ PRÉSENTÉS EN MARGE D’UNE JOURNÉE D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION AU PROFIT DE 1 000 ÉLEVEURS ORGANISÉE À EL JADIDA. UN CHIFFRE D’AFFAIRES DE 31,6 MILLIARDS DE DH, 12,9 MILLIARDS DE DH D’INVESTISSEMENT, 495 000 EMPLOIS : LA FILIÈRE EST EN PLEINE CROISSANCE. PRÈS DE 11 MDH SERONT INVESTIS DANS UN NOUVEAU MARCHÉ AU GROS DE VOLAILLE.
Un chiffre d’affaires de 31,6 milliards de DH, 12,9 milliards de DH d’investissement, 495 000 emplois (directs et indirects). Présentées en marge d’une journée d’information et de sensibilisation organisée lundi 15 juillet, les principales réalisations du contrat-programme liant le département de l’agriculture et l’inter-profession avicole (FISA) dépassent les objectifs fixés à l’horizon 2020, à en croire les deux parties signataires.
Les efforts consentis pour le secteur ont également permis la production de 720 000 tonnes de viandes de volailles, 6,3 milliards d’œufs de consommation. Ce qui assure aujourd’hui une couverture de 100% des besoins de consommation en produits de volaille. Cette production se traduit également par une consommation par habitant et par an de 20,5 kg de viandes de volailles et 188 œufs de consommation.
A propos des infrastructures, environ 60 couvoirs, 28 abattoirs agréés, 18 centres de conditionnement d’œufs et 40 unités de production d’aliments de volailles ont été construits.
Des exportations en hausse
Il convient de souligner que le secteur se caractérise par un fort dynamisme en matière d’exportation et de pénétration des marchés étrangers, en particulier subsahariens. En 2018, 21 millions d’unités d’œufs à couver de type chair y ont été expédiés. Par contre, les exportations des poussins d’un jour de type chair sont en diminution suite à l’installation de couvoirs par des opérateurs marocains dans des pays africains.
Pour le marché intérieur, un projet de transfert du marché de gros aux volailles de Casablanca est en cours. Le nouvel espace commercial sera construit sur une superficie de 4 ha. L’investissement global prévu est de 10,75 MDH.
L’objectif est de remédier au problème majeur lié aux risques sanitaires et hygiéniques pour les populations.
Respect de la législation et de la réglementation en vigueur
Sur un autre registre, le ministère de l’agriculture et celui de l’intérieur ont récemment publié une circulaire conjointe au sujet des conditions de transport, de commercialisation des volailles vivantes et celles auxquelles doivent répondre les unités d’abattage de proximité des volailles destinées aux besoins exclusifs des ménages. Objectif affiché : assurer une meilleure protection de la santé publique et de la santé animale.
La circulaire en question arrête les actions à entreprendre par les entités concernées pour assurer le respect de la législation et de la réglementation en vigueur, en maîtrisant les circuits de commercialisation des volailles vivantes, de leur transport ainsi que le respect des règles sanitaires et hygiéniques de préparation des viandes de volailles.
Afin de soutenir et de renforcer les programmes de mise à niveau technique et de développement des compétences des professionnels, un accord de partenariat a été conclu avec la FISA pour la formation au niveau du zoopole d’Ain Jemaa, des différents acteurs du secteur sur les aspects techniques et sanitaires de l’élevage de la volaille. Cette formation a également concerné plusieurs missions africaines dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Plus de 12493 bénéficiaires ont été formés dans le zoopole d’Ain Jemaa depuis l’inauguration de ce centre par le Souverain en mai 2015. A cela s’ajoutent l’organisation de 652 cours et de 17029 journées de formation pour les professionnels et les étudiants des instituts techniques spécialisés.