En février 2018, la production nationale d’aliments composés progresse de 0,9 % par rapport à l’an dernier, tirée par les secteurs des porcs et des volailles.
« Les aliments pour porcs bénéficient d’un sursaut de 2,4 %, toutes les catégories affichant une progression », relèvent le Snia (1) et Coop de France, dans leur note mensuelle publiée le mardi 24 avril 2018.
En volailles, la production d’aliments s’accroît de 4,4 % au total, avec un bond de 12,2 % dans le secteur des palmipèdes et de 2,8 % en dindes. Les fabrications à destination des poules pondeuses et des poulets restent néanmoins « à leurs niveaux » depuis le début de l’année.
Les ruminants à la peine
La production d’aliments composés à destination des bovins (vaches laitières et bovins à viande) baisse globalement de 3,4 % pour s’établir à 327 800 t en février 2018. Le recul atteint 4,1 % en vaches laitières et 1,6 % pour les autres bovins. Dans les filières ovines et caprines, les fabrications sont en repli de 4,9 %.
Quant aux mashs, la production recule de 4,4 %, tout comme les aliments pour lapins (–8 %).
Sur les huit premiers mois de la campagne de 2017-2018, la production totale d’aliments composés recule de 1 %. « En ruminants, les aliments bovins (–2,8 %) et ovins (–4,3 %) restent les catégories les plus touchées, tandis que les aliments mashs restent en progression de 0,8 %. Les aliments pour porcs sont globalement en progression de 0,8 %. Les aliments pour volailles subissent une baisse de 0,9 %, impactés par les baisses en aliments pour dindes et palmipèdes (–5,6 % et – 8,1 % respectivement). Les aliments pour lapins sont toujours en recul (–7,4 %) ».