Agriculture. À Ploërmel, d’Aucy investit dans la casse d’œufs

D’Aucy, ce n’est pas que des légumes. Le groupe coopératif breton est un géant de l’œuf et des « ovoproduits ». Il investit 17 millions dans une nouvelle casserie à Ploërmel (Morbihan).

L’entreprise

Sous sa marque Cocotine, le groupe coopératif breton d’Aucy fournit des « ovoproduits », c’est-à-dire des produits à base d’œufs tant à la grande distribution qu’aux chaînes de restauration et à l’industrie agroalimentaire.

À Ploërmel (Morbihan), sa casserie PEP (« Produits

élaborés de Ploërmel »), produit une gamme complète d’ovoproduits frais, congelés ou en poudre, déclinés en blancs, jaunes, entiers, nature, salés ou sucrés. Pour la confection, huit à neuf millions d’œufs sont cassés chaque semaine, ce qui représente environ 150 000 œufs à l’heure.

Dix-sept millions

Le groupe a lancé, en juin dernier, un projet d’investissement de dix-sept millions pour la construction d’une nouvelle casserie. Le site actuel, proche du centre-ville de Ploërmel, sera arrêté fin 2019. La nouvelle casserie va rejoindre le site de transformation, qui existe déjà à Ploërmel.

« La surface de la nouvelle casserie est de 7700m2, ce qui portera le bâti de notre site à 20000m2 », détaille Jean-Yves Hillion, chef du projet.

« Le choix d’investir à Ploërmel, au cœur de notre bassin de production, est déterminant et correspond à notre volonté de pérenniser notre filière œuf. Cet investissement contribue au développement du territoire breton. Construire ici a du sens, nous sommes proches de plus de 130 producteurs rattachés à notre activité », complète Vincent Lecouffe, directeur de la branche œuf.

Meilleur confort de travail, éclairage naturel privilégié pour les ateliers, diminution de la consommation en eau, récupération de la chaleur des installations frigorifiques, « autant de nouvelles choses que nous mettons en place car notre construction s’inscrit dans une politique de développement durable pour réduire notre empreinte environnementale », informe le chef du projet.

Avec la mise en place de ces nouvelles normes et son lien à l’agriculture, le groupe a obtenu une aide de la Région Bretagne et du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) d’un montant de deux millions d’euros.

« Notre ancienne casserie n’est plus adaptée aux nouveaux modes de consommation. Nous augmentons régulièrement nos produits d’œufs issus délevages alternatifs (poules élevées en plein air, en plein air bio, au sol ou plein air Label rouge). Le nouvel espace va nous aider dans ce sens », conclut Vincent Lecouffe.

 

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