Oeufs contaminés: les ventes de poules pondeuses augmentent chez les particuliers

Christopher Denis vend ses poules chaque samedi au marché hebdomadaire de Nivelles. Il fait partie d’une entreprise familiale, “Volaille de Limal” dont il est la quatrième génération. Depuis le début de la crise, il a constaté une importante augmentation des ventes, de l’ordre de 30 à 40%. “Les gens n’ont pas peur d’acheter les œufs dans le commerce. Mais ils ne font plus confiance. C’est ça le problème. La confiance a été rompue, avec tout ce qu’on voit à la tv régulièrement. Les gens sont de plus en plus méfiants. C’est normal.”

Comme ça on sait au moins ce qu’on mange

Chez Christopher Denis, la vente a augmenté de 30 à 40 pour cent – © Monika Wachter – RTBF

Depuis le début de la crise, Christopher Denis a des nouveaux clients qui n’ont jamais eu des poules chez eux, ou alors des personnes qui achètent une ou deux poules “en plus” pour être sûr d’avoir assez d’œufs. C’est le cas de cet homme originaire de Lillois dans la commune de Braine-l’Alleud. Il vient d’acquérir deux poules brunes pour les mettre avec les deux autres qu’il possède déjà. “Comme ça on sait au moins ce qu’on mange” dit-il en affirmant qu’il n’achètera plus jamais des œufs dans le commerce aussi longtemps qu’il vivra.

La poule comme investissement sanitaire?

Cette maman de Braine-le-Château est venue acheter quatre pondeuses brunes. C’est sa première acquisition. “J’ai acheté ces poules pour la petite. Ma fille les aime bien. Et puis elle mangera de bons œufs.”  Le prix d’une poule pondeuse commence autour des dix, quinze euros en fonction de l’âge et des races. La poule comme investissement sanitaire?

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