Spécialisée dans le contrôle qualité des œufs, la société SEeMAx, installée à la pépinière Monory, a de beaux jours devant elle. Rencontre avec le gérant.
Xavier Scholtz, gérant de SEeMAx (à gauche) et Joël Prat (à droite), de Sogeti High Tech, devant la machine de 950 kg, capable de trier 80.000 œufs.
Blancs, blonds ou bruns, Xavier Scholtz est passionné par les œufs. A tel point qu’il décide, en 2016, de racheter la société Sd2b, devenue SEeMAx. Seul à la tête de l’entreprise – qui occupe un local de la pépinière d’entreprises René-Monory à Châtellerault – il s’associe à Sogeti High Tech, spécialisée dans l’innovation technologique, pour développer le concept SEeMAx. Un système, placé directement sur les machines calibreuses, capable de contrôler la qualité des œufs de consommation jusqu’aux plus petits défauts de la coquille (fissures diverses, trous ou encore salissures).
“ De 45.000 à 270.000 œufs à l’heure ” Ce concept permet – en photographiant chaque œuf 36 fois grâce à ses caméras et son système de vision artificielle (« mirage automatique ») – de trier les œufs en trois catégories. Les bons et beaux – que l’on retrouve dans nos supermarchés –, les bons mais peu esthétiques (salis et réservés à l’industrie agroalimentaire) et, enfin, ceux dont les défauts sont importants (destinés aux croquettes pour chiens).
« Les machines coûtent entre 100.000 et 230.000 €, selon les technologies adaptées à la demande du client. Elles peuvent trier de 45.000 à 270.000 œufs à l’heure. Notre but est de satisfaire nos clients, le plus souvent des producteurs, afin qu’ils assurent une marchandise de qualité aux consommateurs », précise Xavier Scholtz.
Un concept international Cette technologie (près d’une quarantaine de clients français l’ont déjà adoptée) est exportée dans plusieurs pays d’Amérique du Sud (Brésil, Mexique), d’Europe (Espagne, Irlande, Belgique, Pays-Bas, Italie) et du Proche-Orient (Israël).
Elle intéresserait à ce jour des Coréens, dont la rencontre est prévue à la fin du mois. Un bel exemple de réussite au sein de la pépinière d’entreprises René-Monory, qui peut encore accueillir trois futurs projets. A bon entendeur…
Site internet : www.sd2b-seemax.com
“ De 45.000 à 270.000 œufs à l’heure ” Ce concept permet – en photographiant chaque œuf 36 fois grâce à ses caméras et son système de vision artificielle (« mirage automatique ») – de trier les œufs en trois catégories. Les bons et beaux – que l’on retrouve dans nos supermarchés –, les bons mais peu esthétiques (salis et réservés à l’industrie agroalimentaire) et, enfin, ceux dont les défauts sont importants (destinés aux croquettes pour chiens).
« Les machines coûtent entre 100.000 et 230.000 €, selon les technologies adaptées à la demande du client. Elles peuvent trier de 45.000 à 270.000 œufs à l’heure. Notre but est de satisfaire nos clients, le plus souvent des producteurs, afin qu’ils assurent une marchandise de qualité aux consommateurs », précise Xavier Scholtz.
Un concept international Cette technologie (près d’une quarantaine de clients français l’ont déjà adoptée) est exportée dans plusieurs pays d’Amérique du Sud (Brésil, Mexique), d’Europe (Espagne, Irlande, Belgique, Pays-Bas, Italie) et du Proche-Orient (Israël).
Elle intéresserait à ce jour des Coréens, dont la rencontre est prévue à la fin du mois. Un bel exemple de réussite au sein de la pépinière d’entreprises René-Monory, qui peut encore accueillir trois futurs projets. A bon entendeur…
Site internet : www.sd2b-seemax.com
